B
B. Lafferty
Guest
One wonders what Lance's solicitors said to Emma. Maybe they threatened her
with another Rolex?? And yet, she stands by her story.
PARIS (Reuters) - Les avocats de Lance Armstrong ont assigné en référé pour
diffamation les auteurs et l'éditeur d'un livre qui accusent le quintuple
vainqueur du Tour de France de dopage et de tricherie.
(publicité)
La présidente du tribunal de grande instance, Catherine Bézio, rendra sa
décision lundi en début d'après-midi.
Les avocats du champion américain demandent au juge du tribunal de Paris de
condamner les éditions de la Martinière à insérer dans chaque exemplaire de
"L.A. Confidentiel, les secrets de Lance Armstrong", dans les huit jours
suivant l'ordonnance, un "avertissement" qui oppose les "plus vives
dénégations" du coureur aux accusations publiées.
Cette assignation constitue une première passe d'armes judiciaire dans
l'attente de plusieurs actions en diffamation intentées sur le fond,
probablement à la rentrée prochaine, en France et en Grande-Bretagne.
Les parties pourront faire immédiatement appel de la décision attendue lundi
mais celui-ci ne sera pas suspensif.
Cependant, la défense de l'éditeur espère, en cas de condamnation, voir cet
appel examiné avant le délai de huit jours évoqué dans l'assignation.
"La jurisprudence nous laisse également un délai de dix jours pour fournir
les preuves, s'il le faut nous ferons venir les témoins cités dans le livre
devant le juge des référés", a dit à Reuters Me Thibault de Montbrial.
"Ils n'ont pas demandé pour l'instant la saisie du livre et tentent de
contourner la question pour pouvoir dire qu'ils ont gagné, sans dire
pourquoi", a ajouté l'avocat des éditions de la Martinière.
Me Christian Charrière-Bournazel, avocat de Lance Armstrong, a douté pour sa
part qu'un appel puisse être examiné dans un délai aussi bref, ce qui
contraindrait l'éditeur, si le juge des référés lui donnait tort, à procéder
à l'insertion demandée.
"Notre client dément vivement avoir pris un quelconque produit en vue
d'améliorer ses performances", a-t-il rappelé.
Lance Armstrong, qui partira le mois prochain à la conquête d'un sixième
titre dans le Tour de France, avait déjà réagi "avec consternation et
fermeté aux fausses allégations" de David Walsh dans le Sunday Times.
"NOTRE CLIENT DEMENT VIVEMENT"
Le journal a repris des extraits du livre "L.A. Confidentiel", écrit par
David Walsh et le Français Pierre Ballester, comme l'a fait en France
l'hebdomadaire L'Express, qui devrait être poursuivi ultérieurement.
En Grande-Bretagne, le cabinet Shilling entend obtenir une injonction et des
dommages et intérêts devant la Haute Cour de Londres à l'encontre du Sunday
Times, dans l'attente de poursuites contre l'édition anglaise du livre, a
souligné Me Charrière-Bournazel.
Dans le livre mis en cause, les auteurs rapportent notamment la "confession"
d'une ex-masseuse de l'équipe d'Armstrong, Emma O'Reilly, ainsi qu'une
conversation téléphonique entre Greg LeMond, premier Américain à avoir gagné
le Tour de France, et Lance Armstrong.
La masseuse affirme notamment que Lance Armstrong l'a chargée, à l'issue du
Tour des Pays-Bas 1998, de se débarrasser d'un sac de seringues vides qu'il
avait utilisées pendant la course.
Me Thibault de Montbrial a affirmé que les avocats britanniques de Lance
Armstrong avaient tenté de faire pression sur Emma O'Reilly.
"Elle a eu la surprise hier soir d'avoir la visite des avocats anglais
d'Armstrong. Les pressions par avocats s'exercent maintenant sur les
témoins", a-t-il dit.
Devant le juge des référés, l'avocat a tout d'abord affirmé que les termes
de l'insertion réclamée étaient "faux car il n'y a pas d'action en
diffamation à ce jour".
Il a également évoqué un détournement de procédure, soulignant que le
champion avait refusé pendant un mois de répondre aux questions des auteurs
du livre.
"C'est un peu facile d'attaquer ensuite. C'est une enquête sérieuse, si on
suivait ce raisonnement, ce serait la fin du journalisme d'investigation",
a-t-il dit.
Les avocats de Lance Armstrong ont mis en avant la gravité des accusations
portées contre un "coureur cycliste connu du monde entier et dont l'image et
la réputation ont été injustement et gravement ternies à quelques jours du
commencement du Tour 2004".
Ils ont demandé 15.000 euros de frais de justice et l'insertion dans le
livre d'un avertissement dans lequel Lance Armstrong "oppose aux accusations
de dopage ou de tricherie contenues dans l'ouvrage les plus vives
dénégations, accusations qu'il a soumises au jugement du tribunal saisi par
lui d'une action en diffamation".
with another Rolex?? And yet, she stands by her story.
PARIS (Reuters) - Les avocats de Lance Armstrong ont assigné en référé pour
diffamation les auteurs et l'éditeur d'un livre qui accusent le quintuple
vainqueur du Tour de France de dopage et de tricherie.
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La présidente du tribunal de grande instance, Catherine Bézio, rendra sa
décision lundi en début d'après-midi.
Les avocats du champion américain demandent au juge du tribunal de Paris de
condamner les éditions de la Martinière à insérer dans chaque exemplaire de
"L.A. Confidentiel, les secrets de Lance Armstrong", dans les huit jours
suivant l'ordonnance, un "avertissement" qui oppose les "plus vives
dénégations" du coureur aux accusations publiées.
Cette assignation constitue une première passe d'armes judiciaire dans
l'attente de plusieurs actions en diffamation intentées sur le fond,
probablement à la rentrée prochaine, en France et en Grande-Bretagne.
Les parties pourront faire immédiatement appel de la décision attendue lundi
mais celui-ci ne sera pas suspensif.
Cependant, la défense de l'éditeur espère, en cas de condamnation, voir cet
appel examiné avant le délai de huit jours évoqué dans l'assignation.
"La jurisprudence nous laisse également un délai de dix jours pour fournir
les preuves, s'il le faut nous ferons venir les témoins cités dans le livre
devant le juge des référés", a dit à Reuters Me Thibault de Montbrial.
"Ils n'ont pas demandé pour l'instant la saisie du livre et tentent de
contourner la question pour pouvoir dire qu'ils ont gagné, sans dire
pourquoi", a ajouté l'avocat des éditions de la Martinière.
Me Christian Charrière-Bournazel, avocat de Lance Armstrong, a douté pour sa
part qu'un appel puisse être examiné dans un délai aussi bref, ce qui
contraindrait l'éditeur, si le juge des référés lui donnait tort, à procéder
à l'insertion demandée.
"Notre client dément vivement avoir pris un quelconque produit en vue
d'améliorer ses performances", a-t-il rappelé.
Lance Armstrong, qui partira le mois prochain à la conquête d'un sixième
titre dans le Tour de France, avait déjà réagi "avec consternation et
fermeté aux fausses allégations" de David Walsh dans le Sunday Times.
"NOTRE CLIENT DEMENT VIVEMENT"
Le journal a repris des extraits du livre "L.A. Confidentiel", écrit par
David Walsh et le Français Pierre Ballester, comme l'a fait en France
l'hebdomadaire L'Express, qui devrait être poursuivi ultérieurement.
En Grande-Bretagne, le cabinet Shilling entend obtenir une injonction et des
dommages et intérêts devant la Haute Cour de Londres à l'encontre du Sunday
Times, dans l'attente de poursuites contre l'édition anglaise du livre, a
souligné Me Charrière-Bournazel.
Dans le livre mis en cause, les auteurs rapportent notamment la "confession"
d'une ex-masseuse de l'équipe d'Armstrong, Emma O'Reilly, ainsi qu'une
conversation téléphonique entre Greg LeMond, premier Américain à avoir gagné
le Tour de France, et Lance Armstrong.
La masseuse affirme notamment que Lance Armstrong l'a chargée, à l'issue du
Tour des Pays-Bas 1998, de se débarrasser d'un sac de seringues vides qu'il
avait utilisées pendant la course.
Me Thibault de Montbrial a affirmé que les avocats britanniques de Lance
Armstrong avaient tenté de faire pression sur Emma O'Reilly.
"Elle a eu la surprise hier soir d'avoir la visite des avocats anglais
d'Armstrong. Les pressions par avocats s'exercent maintenant sur les
témoins", a-t-il dit.
Devant le juge des référés, l'avocat a tout d'abord affirmé que les termes
de l'insertion réclamée étaient "faux car il n'y a pas d'action en
diffamation à ce jour".
Il a également évoqué un détournement de procédure, soulignant que le
champion avait refusé pendant un mois de répondre aux questions des auteurs
du livre.
"C'est un peu facile d'attaquer ensuite. C'est une enquête sérieuse, si on
suivait ce raisonnement, ce serait la fin du journalisme d'investigation",
a-t-il dit.
Les avocats de Lance Armstrong ont mis en avant la gravité des accusations
portées contre un "coureur cycliste connu du monde entier et dont l'image et
la réputation ont été injustement et gravement ternies à quelques jours du
commencement du Tour 2004".
Ils ont demandé 15.000 euros de frais de justice et l'insertion dans le
livre d'un avertissement dans lequel Lance Armstrong "oppose aux accusations
de dopage ou de tricherie contenues dans l'ouvrage les plus vives
dénégations, accusations qu'il a soumises au jugement du tribunal saisi par
lui d'une action en diffamation".